L'ancien monde des professionnels de la transaction
immobilière, confronté au nouvel horizon ouvert par le numérique, a définitivement perdu son coté incontournable.
L'inflation galopante du nombre d'agences et de réseaux de mandataires
a accéléré la dégradation d'un système qui peine à se réinventer, et
la pertinence du recours à leurs services est de moins en moins
évidente. Hormis pour des biens d'un haut niveau de prix, les propriétaires-vendeurs qui ne sont pas
empêchés à le faire pour des raisons d'intendance : éloignement
géographique, indisponibilité totale, etc, gagneront à coup sûr à
s'exonérer des services d'un intermédiaire, s'ils font l'effort de
s'enquérir de la stratégie qui fonctionne et de l'appliquer avec
rigueur.
Le taux de réussite des ventes qui ont été réalisées en direct par
tous ceux qui ont appliqué (dans leur entièreté) les règles de base
que nous exposons sur ce site, de biens immobiliers qui
étaient pourtant aussi en agences, prouvent que le recours à
un "professionnel" n'apporte aucune garantie de succès dans une
transaction, si ce n'est un handicap à
celui-ci.
Le montant des honoraires (à la commission) que s'octroient les professionnels de l'immobilier n'est pas basé sur une évaluation des difficultés, du temps passé et du coût réel qu'engendre une vente spécifiquement, mais appliqué globalement, de manière arbitraire. C'est l'un des éléments qui font que leur système mériterait une remise à jour de fond pour convaincre à nouveau de la valeur ajoutée qu'il peut réellement apporter dans certaines transactions. Des tarifs qui seraient établis de manière à ne pas faire supporter globalement à chaque client le coût de l'ensemble, donc celui des ventes qu'ils ne font pas, à cause d'un concept mal pensé et accessible trop facilement aux amateurs en tous genres qui s'y engouffrent.
Aucune statistique officielle n'est accessible
relativement au taux de conversion : mandats
signés / ventes effectives réalisées, obtenu par chaque
agence ou mandataire. On connait seulement les statistiques moyennes
nationales : sur 10 mandats "rentrés" par
un professionnel (agence ou mandataire), 1 bien
sur 10 seulement est vendu par ledit professionnel, 5
biens sont vendus par un concurrent, 3
directement par leurs propriétaires, et 1 bien
est retiré de la vente au bout d'un certain temps.
Ce qui veut dire qu'un client d'une agence paye
pour les neuf autres dont le bien ne sera pas vendu par
ladite agence, (et qui auront généré un coût non compensé par une
vente) ! Le signe évident des failles d'un système obsolète qui
rechigne à se remettre en cause...
72 % des propriétaires qui essaient de vendre un bien immobilier en direct subissent l'échec. En préambule à "La recette gagnante", qui leur évitera de rejoindre ce mauvais camp des perdants, nous analysons le scénario classique auquel on assiste très fréquemment, et qui amène à ces très mauvaises statistiques en la matière. Accès avec le lien ci-dessous...